Le Torchon du CIHM/VTT
Tout a commencé - sur le bord d'une
piscine Haute Marnaise aimablement prétée par la famille Buz.. (qu'elle en
soit encore ici grandement remerciée) en vue du repos bien mérité de quelques
mordus de VTT épuisés par une journée de sentiers truffés d'embûches et
présentant de forts dénivelés - par une partie de baballe Nestlé.
Ce petit jeu, qui consistait contrairement à ce que l'on aurait pu croire à
garder la baballe le moins lontemps possible dans la piscine - c'est tellement
poilant de voir déraper les ramasseurs de baballe sur le carelage glissssssant
- a rapidement lassé les protagonistes qui ont alors cherché un nouveau moyen
de satisfaire leur vice. Le moyen se présenta spontanément sous la forme d'un
gentil petit canard - gonflé tout de même le canard, c'est sûr qu'il
connaissait pas les zigottos à ce moment là -
qui se présenta courtoisement : "Je suis le petit canard de Loriane, tout de
neuf vêtu, et ma maîtresse m'a autorisé à vous apprendre à nager". Certes sa
tâche s'annoncait ardue lorsqu'on observe les visages ravagés des individus
auxquels il avait à faire.
Quelle ne fût pas la surprise du caneton, alors qu'il évoluait tranquillement
dans les flots bleus, d'être sauvagement enfourché à l'issu d'un plongeon
sauvage par l'un de ses élèves manifestement devenu fou. Le choc s'avéra
violent, le canard tint bon et l'agresseur fût jeté par dessus bord sans
ménagement.
Mais les horribles n'allaient pas en rester là... L'un d'eux profitant que
notre valeureux canard se dégourdissait les ailes - et tout compte fait, avait
décidé de prendre de la hauteur pour mieux juger de la situation - décida lui
aussi de jouer les filles de l'air pour, dans un habile contre-plané, tenter
d'attrapper le canard au vol - ce qui, il faut bien l'admettre, était au moins
aussi présomptueux que de vouloir se jeter du haut d'un rocher tel le célèbre
Icare, mais sans les plumes - quoiqu'il en soit le choc fût titanesque !!!!
Et le canard, plus du tout gonflé, se retrouva réduit a l'immobilité. Tout le
monde pu constater que contrairement à ce que prétend la légende : la tête
séparée du corps, un canard ne bouge plus.
Mais comme tous les bons récits celui-ci, qui n'a que trop duré, se termina de
la meilleure manière qu'il fût. Le canard décapité ressuscita sous une forme
humaine, enfin au moins une forme. Quant à la morale de cette histoire que
vous attendez tous depuis le début, cela serait facile de vous dire qu'il n'y
en a pas - car il faut bien le reconnaitre nous avions ici à faire à des êtres
immoraux - et pourtant, à vous de la trouver...
[Page d'accueil d'Yves Sorel]
Pages réalisées par yves.sorel@inria.fr :-) Bon'Humeur